Lettre d’information UES SFR

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Face à la crise du COVID-19 la CFTC a eu comme objectif premier d’assurer la sécurité et la santé des salariés et de leurs familles.

C’est dans ce cadre que nous avons sans cesse dialogué avec la Direction afin d’évoquer l’ensemble des points remontés par les collaborateurs.

Attachée à la santé et à la préservation de l’emploi, la CFTC a eu comme volonté d’agir dans un esprit de solidarité, de partage et d’équité, et à ce titre assume pleinement sa responsabilité et son engagement à porter les revendications de tous.

La CFTC a abordé la première réunion de négociation du 21 Avril 2020 en portant ses propositions :

La reprise d’activité immédiate en TAD pour tous ceux qui le souhaitent. Une compensation pour palier, en totalité ou partiellement, la perte de salaire des collaborateurs qui sont au chômage partiel.  La mise en place de primes pour les collaborateurs en TAD avec une attention particulière pour ceux du PCA.  La garantie du maintien de l’emploi  L’attribution des tickets restaurants pour toutes celles et ceux en activité.  Le report des congés payés sur demande des salariés.

Après cinq réunions un projet d’accord, reprenant en partie nos propositions, nous a été présenté et en voici quelques passages importants :

Pour les salariés qui auront été placés en activité partielle avant le 1er mai 2020 : la société versera un complément à l’indemnité d’activité partielle de telle sorte que le montant net mensuel garanti pendant la période d’activité partielle soit équivalent au montant net du salaire mensuel avant le prélèvement à la source, sur la base de la moyenne des 12 derniers mois incluant les éléments de paie pris en compte dans la base de calcul de l’indemnité d’activité partielle .   

Adaptation des objectifs : les managers devront s’assurer systématiquement, au travers d’un échange avec le salarié, de l’adéquation de ses objectifs au regard de l’impact de la crise COVID-19.

Report des congés payés : à titre dérogatoire compte tenu de la situation exceptionnelle, les salariés pourront reporter, sur simple demande, au maximum 5 jours de congés payés au-delà du 31 mai 2020. Ce report sera fait sur l’exercice suivant.

Pour les salariés qui ont travaillé durant la période de confinement et qui sont soumis à un dispositif de PRV : mise en place d’un dispositif spécifique pour chaque PRV afin de neutraliser l’impact de la période de confinement sur la rémunération variable. A titre d’exemple, pour le PRV B2B, les salariés bénéficieront d’une garantie de 100% de leur rémunération variable sur la période du 1er avril 2020 jusqu’au 11 mai 2020. Il est entendu que pour les salariés qui atteindront leurs objectifs, il sera fait application des règles prévues dans le cadre du PRV.

Pour tous les salariés qui ont travaillé durant la période de confinement : La Direction versera une prime exceptionnelle liée aux conditions de travail dans le contexte de l’épidémie de COVID-19. Cette prime a pour objectif de soutenir le pouvoir d’achat des salariés qui ont travaillé de façon effective durant la période de confinement liée l’épidémie du COVID-19 et ont ainsi fait preuve d’une capacité d’adaptation rapide dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie de COVID-19. 

Pour ces salariés gagnant moins de 3 SMIC annuel sur la base d’un temps plein, la prime exceptionnelle sera d’un montant de 200 euros. Cette prime sera exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales pour les salariés remplissant les conditions prévues à l’article 7, V de la loi n°20191446 du 24 décembre 2019.

Pour ces salariés gagnant plus de 3 SMIC annuel sur la base d’un temps plein, la prime exceptionnelle sera d’un montant de 200 euros bruts. Cette prime sera soumise à cotisations et contributions sociales, ainsi qu’à l’impôt sur le revenu.

Cette prime sera versée avec la paie du mois de juin aux salariés ayant travaillé durant la période de confinement liée à l’épidémie du COVID-19 et présents dans les effectifs à la date de son versement.

Pour la CFTC, le compte y est presque malgré l’absence entre autre de la garantie de l’emploi et des tickets restaurants.

Nous serons donc signataire de cet accord, mais attention celui-ci ne sera applicable que si les autres Organisations Syndicales Représentatives le valident.

Pour la reprise d’activité prévue le 11 mai 2020, si les salariés le demandent, elle peut se faire uniquement en TAD : il y va de votre santé, notre priorité !