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La CFTC était présente à la conférence organisée, le 16 novembre, par l’Observatoire des métiers des télécommunications. L’occasion de faire le point sur les métiers émergents et sur les nouvelles compétences environnementales pour protéger la planète.

L’Observatoire des métiers des télécoms est, au sens du code du travail, un OPMQ (observatoire prospectif des métiers et des qualifications). Son statut, son fonctionnement et son financement ont été définis par un accord de branche datant d’avril 2002.

L’observatoire, instance paritaire, assure une mission de veille prospective sur l’évolution des métiers et des compétences dans la branche. Il est ainsi un outil au service de la CPNE de la branche, des entreprises et de leurs salariés. Dans ce cadre, l’instance tient à jour la cartographie des métiers et des compétences présents dans les télécoms (www.metiers-telecoms.org/cartographie) et réalise des études prospectives (www.metiers-telecoms.org/etudes) portant le plus souvent sur la manière dont les métiers dans la branche vont ou peuvent évoluer dans un futur plus ou moins proche. La feuille de route des travaux de l’observatoire est définie de manière triennale via la négociation d’un accord de branche par les partenaires sociaux.

Le 16 novembre, lors de la conférence “Engagements environnementaux et métiers des télécoms” a été
présentée, en avant-première, l’étude du même nom. Cette étude, prochainement disponible sur le site de l’observatoire, fait le point sur les métiers émergents et sur les nouvelles compétences environnementales associées à ceux déjà existants.

Les télécoms et le numérique au sens large sont de gros consommateurs d’énergie et de matière première. En France, les équipements et infrastructures numériques représentent aujourd’hui 10% de la consommation électrique totale et 2,5% de l’empreinte carbone.

Les entreprises des télécoms sont bien conscientes de ces enjeux. Si aujourd’hui, il existe quelques nouveaux métiers comme responsable environnement, responsable énergie ou responsable climat, ceux-ci représentent seulement quelques emplois de haut niveau. Tous les autres (du marketing au développement en passant par les achats et la logistique) vont devoir acquérir de nouvelles compétences afin de proposer des appareils, des infrastructures et des applications faisant preuve de sobriété énergétique et favorisant l’économie circulaire.

Des actions concrètes existent déjà comme la vente de téléphones reconditionnés. Néanmoins, les entreprises continuent à promouvoir des forfaits illimités et à nous inciter à acheter le dernier portable sorti. Pour sauver la planète, comptons d’abord sur nous-mêmes en étant des consommateurs responsables.