Groupe SGS FRANCE : JOURS ENFANTS MALADES

Groupe SGS FRANCE : JOURS ENFANTS MALADES

Négociations d’un accord sur l’égalité femmes-hommes : la Direction concède des miettes sur les jours enfants malade

La Direction de SGS France n’a pas souhaité donner plus qu’un jour rémunéré par enfant jusqu’à la fin de sa scolarité en élémentaire, puis 0,5 jour jusqu’à 16 ans, alors que des établissements de SGS France ont déjà mieux que ça !


FAITES VOTRE CHOIX PARMI LA CONCURRENCE !
• INTERTEK : Pour tout enfant de moins de 15 ans : 1 jour rémunéré par enfant à charge, auquel s’ajoute un jour supplémentaire (ex. pour un salarié qui a 2 enfants, il a droit à 3 jours payés). Fractionnables par demi-journées.
• SOCOTEC : 3 jours rémunérés par an, 5 jours pour les enfants de moins de 1 an ou si le salarié assume la charge d’au moins 3 enfants de moins de 16 ans.
• AFNOR : Pour les enfants de moins de 15 ans : 3 jours par enfant avec un maximum de 9 jours par an, pouvant être pris par demi-journées (6 demi-journées peuvent être accolées).
• DEKRA : 4 jours rémunérés par an jusqu’au 12 ans révolus, sous réserve d’un an d’ancienneté.
• BUREAU VERITAS : Pour les enfants de moins de 16 ans, 2 jours par enfant avec un maximum de 4 jours par an + pour les enfants à charge hospitalisés de moins de 16 ans 1 jour pour une hospitalisation de 2 à 5 jours et 2 jours pour une hospitalisation de plus de 5 jours.


Ce que la CFTC a demandé (selon ses revendications aux NAO) :
3 jours par enfant pour les enfants de moins de 3 ans ;
2 jours par enfant pour les enfants de 3 à 10 ans ;
1 jour par enfant pour les enfants de 11 à 14 ans.
Avec une possibilité de fractionner ces jours par demi-journées.


Le point de vue de la CFTC :
Pour une entreprise où il y 70% de collaborateurs hommes, et avec des salariés en grande majorité en poste itinérant, cette mesure coûterait peu à l’entreprise, tout en envoyant un message fort aux salariés qui sont en attente de positivité.
La direction souhaite sous 3 ans faire de SGS l’entreprise la plus attractive sur le marché, y compris pour ses collaborateurs : alors pourquoi n’est-elle pas capable de faire a minima aussi bien que la concurrence?