LE PAPIER-CARTON : ADAPTATION FORCÉE

LE PAPIER-CARTON : ADAPTATION FORCÉE

Nos secteurs pendant la crise sanitaire

Dès le 20 mars, l’activité du Papier-carton a été jugée essentielle à la Nation, n’a jamais cessé et les usines ont continué à fournir.

3 activités composent ce secteur, la situation, selon l’activité, a été très différente pendant la crise.

En effet, l’alimentation, la santé, l’hygiène, les livraisons à domicile qui devaient être emballés pour être distribué. Les papiers d’hygiène (mouchoirs, essuie-mains…), les notices de médicaments, les papiers des masques chirurgicaux devaient être fournis aux français.

Alors que la demande a augmenté pendant le confinement, et que les usines ont parfois accru leur production, il fallait veiller à la protection des salariés. Fin mars, 7 usines sur 74 étaient à l’arrêt et 8 tournaient au ralenti.

La production et la fabrication :

Le chômage partiel est pratique courante dans ces 2 secteurs, très liés au carnet de commandes. Aussi, un accord antérieur au Covid prévoit déjà jusqu’à 6 mois de chômage partiel et les salariés y sont « habitués ». Avec une machine à l’arrêt sur 4, dans les usines, le rythme de travail s’est intensifié, passant des 3/8 aux 5/8. Surtout que de nouveaux produits ont émergés : fabrication de visières, de gels hydroalcoolique, de « non tissé filtrant » pour la fabrication de masques, ce secteur a su s’adapter à la demande.

Pour les personnes présentes dans les usines, le travail a été intense (jusqu’à 12 heures par jour), elles devaient suppléer les absences. Nous avons établi quelles étaient les fonctions nécessaires et avons demandé à l’inspection du travail de pouvoir augmenter le temps de travail prévu dans le précèdent accord (10h30 maximum).

La distribution :

Avec une activité en chute de 80%, ce secteur a fonctionné au ralenti. Du 16 au 20 mars, nous étions nombreux sur les sites, mais dès le 23 mars, les mesures de chômage partiel ont permis que les salariés restent à l’abri. Seuls les volontaires (20%) allaient sur site, la plupart étant inquiets de venir travailler. Les commerciaux et les fonctions supports ont été partiellement en télétravail, car peu disposaient d’un outil informatique, les autres au chômage partiel (dans la plupart des entreprises, payé à 100%).

En récompense des efforts fournis, une prime est négociée dans chaque entreprise, jusqu’à 30€ par jour travaillé dans le secteur de production et de la fabrication versus 50 € dans le secteur de la distribution.