Le spectacle vivant se meurt et ses institutions sociales aussi

Le spectacle vivant se meurt et ses institutions sociales aussi

Le spectacle vivant est un des secteurs d’activité dramatiquement touchés par les conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19. Par ricochet, les institutions sociales du secteur traversent de graves difficultés financières.

Audiens (santé, prévoyance, retraite), de l’Afdas (formation professionnelle), du CMB (service de santé au travail) et la Caisse des Congés Spectacle, autant d’organismes qui subissent les conséquences économiques de la grave crise que traverse le secteur du spectacle vivant : leurs ressources sont mécaniquement affectées par l’arrêt ou la baisse d’activité de nos entreprises.

Ces institutions sont confrontées à une équation impossible : augmentation de la demande de service et réduction importante de leurs financements.

Pendant cette crise, elles apportent un accompagnement fort aux entreprises et aux salariés du secteur.

Il faut assurer la pérennité de l’écosystème construit par les partenaires sociaux depuis plusieurs décennies, écosystème qui prend en compte les spécificités d’emplois de nos activités, que ce soit en matière de formation professionnelle, de prévention ou de protection sociale.

Le gouvernement doit soutenir ces organismes sociaux

Ils doivent être aidés à la hauteur des répercussions de la crise sur leur activité. L’ensemble des droits sociaux construits patiemment et paritairement se trouve aujourd’hui en danger et en particulier ceux des salariés intermittents du spectacle et des artistes auteurs.

Aussi, la CFTC, en intersyndicale (rassemblant une Organisation d’employeurs et 5 Fédérations syndicales de salariés), a demandé par courrier le 12 novembre au Premier Ministre une rencontre pour mettre en œuvre des solutions et rendre ce soutien effectif.